chaos organiser est a main lever / organised chaos is a freehand drawing
My inks got a review recently.
Ma mère a apporté les gloires du matin
dans ma vie…
Des gloires pour affirmer le jour,
pour amener ses pétales,
réceptives aux rayons chaleureux,
invitants…
Mauves, roses, violettes,
elles recouvrent tout, comme un mur,
protégeant notre petit environnement.
Écureuils grignotant les feuilles,
feuilles plus grosses qu’une main.
Des graines,
transmisent année après année,
de mère en fille.
Elles donnent de la fraîcheur,
couleurs et oxygène.
Merveille de la nature…
Paradis pour insectes, araignées et abeilles.
Essaimage au coucher du soleil.
Les grillons chantent…
Les oiseaux chanteurs dorment…
Lanternes s’allumant,
alimentées par les rayons du soleil.
Tranquillement, tout repose jusqu’au matin,
où les gloires s’ouvrent.
My mother brought morning glories
Into my life…
Glories to affirm the day
to bring in its receptive petals to the rays
and warmth..its welcome.
Mauve, violet pink it covers everywhere
as a wall..
Protecting our limited environment..
squirrels, nibbling the leaves.
Leaves are bigger than a hand.
Seeds
handed down year after year,
from mother to
daughter.
The cooling feature it gives out
Color and oxygen..
The wonder of nature..
A paradise for insects, spiders and bumble
bees.
Swarming at sundown.
Crickets singing…
Songbirds slumber..
Lanterns lighting up powered
by the sun’s rays..
Quietly all rest till the morning
glories open.
Les grosses chaleurs sont présentes,
battent des records.
Respirations lourdes...
Mouvements lents...
Transpiration ruisselante sur les fronts,
qui descend sur le cou et le dos.
Coton recherché à porter,
comme l'antidote d'une maladie incurable.
L'eau se vend comme la manne qui résiste à la sécheresse.
La vie végétale brûlant au soleil.
Rayons torrentiels…
Seuls les cris des grillons sont entendus.
La ville, vue d'un pont, ressemble à un
mirage.
La chaleur, palpable, crée des illusions;
les structures des bâtiments se fondend
dans notre vision.
The heat is on
Breaking records.
Heavy breathing…
Slow movement.
Trickling perspiration
on the foreheads coming
down on the neck and back.
Cotton sought for to wear,
like the antidote for an incurable
Disease…
Water selling out like the manna
that withstands the drought..
Plantlife burning from the sun's
torrential rays …
Only crickets sounds heard…
The city from a bridge looks like a
mirage…the heat, palpable creates
Illusion ..the structures of buildings
Melt in our vision…
Les rues se remplissent de torrents.
Pluie, humidité, densité des nuages gris dans l’air.
Les gens en short et sans manches
les robes aussi. Parapluies pour certains
d’autres apprécient l’effet de refroidissement
de l’eau sur eux-mêmes.
Aller vite et lentement..
Sur la Côte-des-Neiges entre
La reine Mary et Van Horne.
Il y a de la vie dans ce chaos de
l’eau et la matière..
L’épicerie est faite
dans la folie de courir
et se dépêcher..
Les cafés sont pleins.
La pluie qui tombe à une
sensation apaisante en sirotant
sur un café à 15h30. dimanche
journée pour faire tout le nécessaire avant le
début de la semaine de travail.
L’épicerie de fruits Exo est
accueillante, agréable à regarder.
Le marché libre invite à la curiosité
et la surprise de trouver une bonne affaire..
Bibliothèque locale ouverte jusqu’à 17h00.
Le penseur essaie de trouver un bon livre
Ou film..
La pluie s’est arrêtée et s’est finalement atténuée.
Les gens continuent dans le calme chez eux..
The streets fill up with torrential
rain, humidity, grey clouds denseness in the air.
People in shorts and sleeveless
dresses too. Umbrellas for some,
enjoy the cooling effect
of water on themselves.
Moving fast and slow..
on Cote-des-Neiges between
Queen Mary and Van Horne.
There is life in this chaos of
water and matter..
Groceries are made
in the madness of scurrying
And hurrying..
Cafés are full the view of
the rain coming down has a
soothing feeling.
While sipping on a coffee at 3:30pm. Sunday.
Day to do all the needful before
starting the work week.
Exo fruit grocery store is
welcoming, pleasing to the eye.
The open market invites curiosity
and surprise to find a good deal..
The local Library opened till 5:00pm..
The thinker tries to find a good book
or movie..
The rain stopped and finally dampened people continue to hush home..
Odeurs de fruits, de terre et d’herbes.
Tôt le matin,
j’entends toujours les agriculteurs sortir les produits du jour.
Caisses empilées, ou brisées.
L ’air est humide.. .août 2021.
Tournesols frais, avec vue sur les avocats en vrac.
Paniers et paniers de citrons, oranges et pamplemousses,
prêts à sortir.
Affichés à 3,00 $ le panier…
Prenez-moi, je suis frais et c’est une bonne affaire.
Ici, le client veut local autant que possible,
à bon prix.
Certains veulent soutenir la communauté de cette façon.
Mais c’est Montréal, les importations sont aussi une norme.
Californie, Floride, même Uruguay ou Chili…
nous tolérons et sommes inclusifs.
Un homme regarde les tomates sur vignes,
sélectionne un panier,
puis soupire d'un contentement olfactif.
Une dame touche le panier de poivrons, s’assurant que le panier ne cache pas un article moins frais.
Tout semble à sa satisfaction…
Alors voilà le tempo,
comme un air de jazz, toute la journée.
Longue…
À la caisse enregistreuse, ding ding.
De l’intérieur à l’extérieur,
la porte pivote…
Smells of fruits, earth, and herbs..
Early morning…
Still hearing the farmers getting produce out for the
Day.
Boxes stacking, or breaking
the air is humid..aug 2021.
Fresh sunflower overlooking the avocados in bulk..
Baskets and baskets of lemons, oranges, and grapefruits
Ready to go out..
signs up at $3.00 in the basket…
Take me I am fresh and this is a good bargain.
Here the client wants as much as possible local
at a good price.
Some want to support the community in this way..
But this is Montreal, imports are a standard too.
California, Florida even Uruguay and Chili..
We tolerate and stand inclusive.
A man looks over the tomatoes in vines
selects a bunch and olfactoroly sighs in contentment.
A lady touch’s the basket of peppers makes sure the basket doesn’t hide a less fresh item..
all seems to her satisfaction..
So there goes the tempo like improve in jazz all-day
Long…
To the cash register ding, a ding in and out the swiveling
Doors..
Couleurs botaniques
Pétales et pétales, rouges, fuchsias, roses,
un festin.
Des symphonies d'oiseaux qui volent,
ornés de couleurs assorties aux pétales,
brillant au soleil.
Attrapant avec nos yeux des aperçus…
Les oiseaux se cachent ou nichent,
mangent ou chantent,
au sommet du sapin...
Reflétant dans l’eau l’oiseau en vol.
Homme et Femme.
Tige de pollen.
Botanical color
Petals and petals red, fuchsia, pink
Crimson…a feast. Symphonies of
birds flying adorned with colors.
Matching petals…
Brilliant in the sunlight.
Catching with our eyes glimpses…
Part bird hiding or nesting Eating or singing.
At the top of the fir tree ..
Mirroring in the water the bird in flight.
Male, female
Pollen stem…
David Millar. Not an art expert. See my bio tinyurl.com/fdmillar
The very opposite of chintz
I am a reluctant witness. I do not particularly care for the monochrome prints that I’ve seen in some past Papier exhibitions; therefore my testimony may carry more weight. I like art that is
hot, impasto and colorful. Sonia Roseval’s freehand dance on paper is hibernal, ascetic, and
monochrome, the very opposite of chintz. Nevertheless, I am continually astonished at her ability
to reinvent herself in a multitude of different styles and media. What I see here is not exactly
calligraphy, nor gesture, but a kind of reciprocal choreography between the medium and the
maker. What I do know is that the 3-fiber Japanese paper she uses is so white and sensitive, that
it unforgivingly records (and deepens the impact) of the slightest change in weight or direction of
the brush. Sonia herself says each drawing is a meditation in which the “lines and curves
challenge me to make sense of them together”. They are interdependent, organic, and alive.
The hand is not free “to go wherever it wants to go”, but poised, moving, choreographed. As a
Sufi proverb would say, Trust in God but keep your camel tethered. These are signs from an
inner but somatic-centered world. Mind, body, the spirit must move as one. How can we tell the
dancer from the dance?
David Millar.
The superficial resemblance disappears as soon as I look closely. I see the Braque as quite different. For starters, it's figurative and its 'early cubist' cross-hatching merely camouflages that basic fact.
Your lines are calligraphic-gestural, interdependent, organic, and alive in a way that Braque's are not.
Tout le contraire de chintz
Je suis un témoin réticent. Je ne me soucie pas particulièrement des impressions monochromes que j’ai vues dans certaines expositions papier passées; par conséquent, mon témoignage peut avoir plus de poids. J’aime l’art qui est
chaud, empasto et coloré. La danse à main levée de Sonia Roseval sur papier est hibernale, ascétique et
monochrome, tout le contraire de chintz. Néanmoins, je suis continuellement étonné de sa capacité
pour se réinventer dans une multitude de styles et de médias différents. Ce que je vois ici n’est pas exactement
calligraphie, ni geste, mais une sorte de chorégraphie réciproque entre le médium et le
fabricant. Ce que je sais, c’est que le papier japonais à 3 fibres qu’elle utilise est si blanc et sensible, que
il enregistre impitoyablement (et approfondit l’impact) du moindre changement de poids ou de direction de
le pinceau. Sonia elle-même dit que chaque dessin est une méditation dans laquelle les « lignes et les courbes
me mettre au défi de donner un sens à eux ensemble ». Ils sont interdépendants, organiques et vivants.
La main n’est pas libre « d’aller où elle veut aller », mais prête, émouvante, chorégraphiée. En tant que
Proverbe soufi dirait, Faites confiance à Dieu, mais gardez votre chameau attaché. Ce sont des signes d’un
monde intérieur mais somatique-centré. L’esprit, le corps, l’esprit doit bouger comme un seul. Comment pouvons-nous dire à l'
danseuse de la danse?
David Millar
La ressemblance superficielle disparaît dès que je regarde de près. Je vois le Braque comme tout à fait différent. Pour commencer, c’est figuratif et son « cubiste précoce » à couver croisée ne fait que camoufler ce fait de base.
Vos lignes sont calligraphiques-gestuelles, interdépendantes, organiques et vivantes d’une manière que Braque n’est pas.
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